Interview de Théo

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Théo, notre OUIGOBLOGUEUR du mois #02

OUIGO a offert à un passionné des trains une visite de son centre technique. Et ça valait le détour ! Théo a découvert l’envers du décor des trains bleus et roses, la technique et les techniciens. Désormais, il sait absolument tout des trains petits prix OUIGO.

OUIGO : Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Théo : Bonjour ! Je m’appelle Théo, j’ai 21 ans, originaire d’Orléans et me dirige vers des études en transport ferroviaire, dans le but d’en faire un jour mon métier !

Depuis quand es-tu passionné par l’univers des trains ?
Depuis tout petit, j’ai toujours été impressionné par les trains. Comme beaucoup de petits garçons, j’ai rapidement eu un petit train électrique. Et puis au fil des années, j’ai voulu comprendre comment tout cela fonctionnait en taille réelle. C’est comme cela que j’ai pu découvrir le monde ferroviaire de plein de façons différentes, de la grosse locomotive à vapeur 141R (ma préférée) jusqu’au TGV dernière génération : sur le terrain, avec des hommes et des femmes du métier, par le biais du modélisme, de la photo, des différents stages que j’ai pu effectuer en entreprise, tant chez SNCF que chez Keolis par exemple, et demain (j’espère) par le biais de ma formation, qui me mènera vers mon futur métier.

... Donc au final, on peut dire que cette passion me suit depuis tout petit, et qu’elle n’est pas prête de me lâcher !

Qu’est-ce que tu as le plus apprécié lors de ta visite du technicentre de Bischheim ?
Évidemment, le côté technique est très impressionnant, enrichissant et intéressant. Mais au risque de paraître un peu « cliché », ce sont les échanges avec les interlocuteurs que j’ai eu en face de moi là-bas qui m’ont le plus passionné. Derrière toutes ces machines, ces motrices, ces voitures, ce monstre qu’est le TGV, il y a des hommes et des femmes qui contribuent tous les jours à son succès, technique comme humain. Et dans un contexte comme celui de Bischheim, qui constitue les coulisses du TGV, je pense que cet aspect humain est primordial.

 

Un lieu de vacances pour décompresser ?
Difficile à dire ! J’ai d’excellents souvenirs de mon récent passage en Provence, du côté de Marseille... Lyon est aussi une ville magnifique que j’apprécie beaucoup et qui est très agréable pour décompresser. A contrario, et c’est ce qui arrêtera mon choix, car je pense que le meilleur endroit pour se détendre est celui que l’on ne connaît pas encore, je ne connais quasiment pas le Sud Ouest de la France. Les villes comme Bayonne, Dax ou Toulouse doivent également être très sympathiques. Et puis en plus, il paraît que l’on y mange très bien, alors pourquoi pas ! Ou dans un autre registre, de l’autre côté de l’océan, Disney World en Floride. Je pense qu’il y a de quoi passer de bons moments !!

Le métier de tes rêves, ce serait quoi ?
J’ai longtemps rêvé d’être conducteur de trains, et de TGV. Je me suis ensuite dirigé vers la voie de l’ingénierie ferroviaire, mais je me dis de plus en plus qu’il faut vraiment se tourner vers ce qui nous correspond le mieux, et qu’il est peut-être temps pour moi d’essayer de réaliser mes rêves d’enfant.

J’ai la chance de côtoyer régulièrement quelques conducteurs, de près ou de loin, et au fond,  la conduite est toujours restée un domaine que j’aime particulièrement. J’ai évidemment d’autres idées, comme travailler chez un constructeur ferroviaire et participer à la conception ou aux essais du train de demain, ou alors travailler sur des trains d’investigation et de mesure du réseau. La raison en est toute simple, ces trains font également partie de la face cachée du ferroviaire, mais pourtant, sans eux, aucun train ne pourrait circuler sur le réseau ferré en toute sécurité. Travailler « dans l’ombre » des trains commerciaux, garantir la sécurité des clients sans même qu’ils n’en aient conscience, je trouve aussi cela très stimulant ! C’est d’ailleurs bien pour cela que j’ai adoré la visite du Technicentre de Bischheim !!

Quoi qu’il en soit, le métier de mes rêves est un métier au contact du matériel roulant, avec une dominante de contact humain. J’aime beaucoup le domaine des essais, alors peut-être que le but ultime serait de devenir conducteur d’essais, sur TGV par exemple, ou de trains de mesures ?

As-tu une anecdote de voyage ?
Une bonne anecdote de passionné ! La première fois que j’ai pris le TGV, c’était entre Vendôme TGV et Paris Montparnasse (étant originaire de la région Centre). Mes parents m’avaient offert ce petit aller-retour pour mon anniversaire. Plus la date approchait, plus je rêvais du moment où j’allais voir mon premier TGV s’immobiliser devant mes yeux, à l’endroit quasi exact où, presque 15 ans plus tôt, le dernier record du monde de vitesse en date avait été battu. Le jour J, au moment où le train est arrivé à quai, un détail a attiré mon regard, la rame qui arrivait devant moi n’était pas « normale », une étrange bande bleue était disposée en travers de son nez. Le hasard a fait que le train qui m’a emmené ce jour là était celui qui avait roulé à plus de 515 km/h des années auparavant, la fameuse rame 325, que beaucoup de passionnés ou conducteurs connaissent. Un beau clin d’oeil du destin pour un jeune passionné d’alors tout juste une dizaine d’années !

Dans le train, tu es plutôt couloir ou fenêtre ?
Fenêtre sans aucun doute, pour observer le paysage et les trains croiseurs... Et de préférence en place isolée, en première classe, ou sur OUIGO ! Le voyage est en quelques sortes un moyen de me retrouver dans ma bulle de passion, de profiter du moment présent sans rien autour. Le côté fenêtre est très propice à cela...

Une personne que tu rêves de rencontrer ?
De leur  vivant, j’aurais dit Steve Jobs ou Walt Disney, pour la certaine forme de génie qui les animait. Aujourd'hui, dans un domaine plus ferroviaire, je pense à ceux qui ont fait ce qu’est le TGV, comme Jacques Cooper qui l’a dessiné depuis ses débuts, ou François Lacôte, une des grandes figures du TGV.

La chanson que tu écoutes en boucle en ce moment ?
J’ai mes classiques, mes intemporels, comme « Hung Up » de Madonna, qui me donne toujours la pêche. Sinon, du côté des nouveautés, j’aime beaucoup de nouveau titre de RedOne, « Don’t You Need Somebody », qui sent bon l’été et la plage.

Où peut-on te suivre ?
On peut facilement me retrouver sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, où j’aime bien relayer des articles, des photos, sur des sujets qui m’intéressent ou me concernent directement. J’aime bien échanger avec les twittos, discuter et débattre de problématiques du quotidien, qu’elles soient liées aux transports ou non. J’aime aussi faire preuve de second degré et relayer parfois des choses un peu plus légères. Après tout, il faut aussi savoir relâcher la pression et se laisser un peu aller parfois !

Quoi qu’il en soit, je prends toujours plaisir à partager ma passion ou des connaissances avec quiconque me sollicite. Je pense que dans ces échanges-là, l’apprentissage va dans les deux sens, et j’aime autant apprendre des autres que partager ce que je sais.

Enfin, pour conclure, je voudrais vous remercier très sincèrement, l’équipe OUIGO, pour l’excellente journée passée à Bischheim ainsi que pour cette petite entrevue. Je souhaiterais aussi vous féliciter pour le dynamisme que vous influez à cette offre.

J’espère que nos voies se croiseront à nouveau un jour !

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