L’empreinte carbone de vos transports : quelles options pour un transport écologique ?
Le monde a changé, l’environnement, le transport et le voyage aussi. Nous ne pensons pas aux vacances de la même manière que pouvaient le faire nos parents ou nos grands-parents. En 1950, on comptait 25 millions d’arrivées internationales. En 2004, ce chiffre était monté à 763 millions (1). Pendant longtemps, les transnationaux qui retournaient visiter leur famille, et les gens au niveau de vie résolument élevé, pouvaient prétendre au voyage international : on voyageait moins, et moins loin. Et surtout, pendant longtemps, les termes de « moyens de transport écologiques », ou de « facture carbone » n’étaient pas au centre du débat ! Alors, qu’est-ce qui a changé ? Et comment articuler un besoin bien compréhensible de coupure, et une injonction de plus en plus forte à adopter des modes de transport plus écologiques ?
Le voyage : du luxe, au démocratique… au besoin de modes de transport plus durables
Le fameux « boomer » était en moyenne déjà adulte quand il prenait ses premières vacances à l’étranger, et parmi ses contemporains, 1 personne sur 5 n’était encore jamais sortie de son pays à l’âge de 30 ans. Mais, et nous ? Et maintenant ? Les enjeux sont-ils les mêmes ? Comment voyageons-nous, quels modes de transports adoptons-nous et surtout, comment avons-nous envie de voyager dans un contexte où l’enjeu écologique ne peut plus être ignoré ?
Aujourd’hui, l’âge moyen des premières vacances à l’étranger est de 13 ans. L’Europe, en tant que zone de voyage sans restriction, a également beaucoup changé les choses. Cumulée à l’essor des vols low cost, cela pourrait expliquer que, malgré des disparités entre les pays, les européens et européennes ont gagné en mobilité sur leur temps de loisir.
Les Français et le voyage : de l’avion… mais pas que
En France ? Les français et les françaises prennent en moyenne l’avion 11 fois dans leur vie (46% de ces voyages seront pour les vacances), et visiteront en moyenne 8 pays dans leur vie (2). Ce qui reste loin de cette idée que l’on s’envole facilement pour passer un week-end par mois dans une autre ville d’Europe… Et puis, le voyage, ce n’est pas que l’avion.
Pour des raisons de coût, d’abord. Oui, voler est moins cher qu’avant… mais un voyage en famille, avec l’hôtel et la nourriture une fois sur place, et les options qui s’ajoutent au prix d’appel (pour un voyage en soute, un choix de place…) font vite grimper la note.
Par ailleurs, l’avion est un moyen de transport polluant, et de plus en plus de gens sont conscients de cet état de faits. Les suédois en ont même fait un mot à part entière : le flygskam (l’avihonte, dans une forme francisée). Cette honte de prendre l’avion (un mode de transport dont l’empreinte carbone est indiscutable) alors que l’on est conscient de son impact sur un réchauffement climatique déjà angoissant, est un phénomène de société qui peut empêcher de savourer ses vacances… alors, on renonce à l’avion, et on réfléchit autrement. On imagine des vacances plus proches, plus lentes. Pour l’anecdote, les suédois ont aussi inventé le smygflya, ou le fait de voler « en cachette » : ceux qui prennent l’avion en espérant que personne ne les remarquera…
Empreinte carbone : préférer le transport en train
En cachette ou pas, impossible de le nier : l’avion pollue, plus que le train. Quarante fois plus, pour être précis (3). Le secteur aéronautique émet sur une année plus de CO2 qu’un pays de la taille de la France. Même celles et ceux qui ont le budget, la volonté et la patience d’acheter en vrac pour diminuer leurs déchets, de fabriquer leur propre shampooing et de récurer toute leur salle de bain au vinaigre bio peuvent réduire à zéro tous ces beaux efforts en un seul vol international… Tout ça pour ça ! Alors, pour voyager écolo, on fait comment ?
Si la proportion de l’avion dans les déplacements pour les vacances a pris +6% en 10 ans, le train, lui, progresse aussi : +4% comparé à il y a 10 ans. La France, l’Espagne et l’Italie sont particulièrement friandes du train, même pour des vacances à l’étranger : avec un pass Interrail, on se rend désormais d’un pays européen à l’autre sans encombre.
Le train, grand gagnant des moyens de transport à faible empreinte carbone
Même avant le Coronavirus19, on remarquait des records de fréquentation sur les lignes hexagonales : en 2019, plus de 26 millions de français et de française ont choisi le train. Et OUIGO n’y était pas pour rien ! Avec 3.4 millions de voyageurs pendant l’été, OUIGO et ses petits prix vous emmènent pour des vacances bien méritées (4), dans toute la France.
Et cette offre ne cesse de se diversifier, puisque OUIGO ouvre régulièrement de nouvelles gares (en Bretagne, notamment, à partir de 2021) et développe de nouvelles options pour rendre le voyage en train toujours plus agréable et adaptable à tous les budgets (choix de la place, Wifi dans le train…).
Composer des vacances écolo et sur-mesure avec les TGV OUIGO
Le train permet ainsi d’accomplir de longues distances, complétées parfois par une location de voiture sur place. Utiliser sa voiture sur une distance de 200km, c’est encore 25 fois plus de CO2 que de le faire en train… limiter l’usage d’un véhicule personnel permet donc de réduire sa facture carbone. La part de la voiture de location dans les transports de vacances est elle aussi en augmentation (+25% par rapport à il y a 10 ans). Un transport à empreinte carbone faible, c’est donc un transport qui se module pour correspondre à différents critères, selon les budgets, les projets et les envies.
Car le transport, vacances ou pas, représente 31% des émissions de gaz à effet de serre (5) de la France. L’empreinte carbone de nos transports dépasse même celle des bâtiments, de l’agriculture ou de l’industrie… Cela donne le tournis. Attention : l’impact carbone de nos transports est également le résultat de décisions politiques qui ont des conséquences à grande échelle : toute la responsabilité du futur climatique de la planète ne repose pas uniquement sur vos épaules et n’est pas la cause du Paris-Perpignan en avion que vous avez fait en 2004 pour aller au mariage de votre cousine ! Il n’en reste pas moins que la part de chacun et de chacune dans ce bilan carbone global peut être un sujet de réflexion… et de décisions, à votre échelle.
Pour ce faire, on peut aisément consulter un comparatif d’empreinte carbone (ici par exemple) : pour la même distance, ce genre de petit outil permet de comparer l’empreinte carbone d’un trajet en train, l’empreinte carbone d’un trajet en avion, l’empreinte carbone d’un trajet en car, ou l’empreinte carbone d’un trajet en voiture individuelle, sur la même distance.
Les vacances vertes, pour plus de bien-être… pour soi et pour l’environnement
Récemment, l’émergence des problématiques climatiques et environnementales a aussi donné naissance à une nouvelle offre : les vacances vertes. Les vacances en mode « décroissance » ont toujours existé : un tourisme local respectueux des habitants et privilégiant des acteurs locaux, des rythmes plus lents (comparés à un tourisme de masse qui a fait les grandes heures des années 80 et 90) a toujours été disponible… à condition de disposer d’un certain budget. Mais le changement de tendance, du package « aller loin et aller vite » à « aller plus lentement et moins loin, différemment » a permis l’émergence de nouvelles formules. Et comme à chaque fois, plus l’offre se démultiplie, plus il est possible de trouver des propositions en cohérence avec son budget.
Désormais, les campings se font écoresponsables, avec entre autres le label « Clé Verte », on s’essaie à la randonnée en roulotte (quoi de plus économe en carbone qu’un cheval ?), on déambule en VTT sur des circuits qui vont de l’ultra-confortable à l’ultra-sportif, selon les envies. Et toujours en train ! (OUIGO vous a d’ailleurs déjà donné ses astuces pour des vacances écolo ici.)
OUIGO à vos côtés pour réduire votre empreinte carbone… et passer de bons moments !
Si vous êtes sensible au sujet, n’hésitez pas à chercher « vacances vertes », « vacances écologiques »… vous aurez de belles surprises : des îles protégées où les voitures sont interdites, des camping à taille humaine où les enfants sont pris en charge pour découvrir la nature environnante, des baignades dans des rivières ou des lacs sans personne autour… Les vacances sont ce que vous en faites ! Laissez à OUIGO le plaisir de vous accompagner dans cette nouvelle aventure de voyages à empreinte carbone diminuée, et toujours avec de petits prix.